samedi 28 mars 2009

Des élèves et des profs

Les élèves

Je n'en reviens pas encore et encore de la qualité des élèves que j'ai devant moi en 2009. Ils sont vifs, intelligents, ouverts sur le monde et aux aguets. Il suffit de maintenir leur intérêt ou de le susciter un peu pour qu'ils en donnent plus que ce que l'on demande.

Par exemple, dans ma classe de philo du mercredi, il y a des élèves qui s'engagent pour des causes environnementales, d'autres qui travaillent pour le bureau de comté du député du coin, d'autres qui œuvrent au sein d'un parti de gauche, d'autres qui s'intéressent aux plus démunis et qui voyagent de par le monde, etc. Et il y a tous les autres qui posent des questions, qui me signalent des films à voir intéressants pour les cours de philo, ou qui lisent des livres hors de leur programme.

Il s'agit simplement d'aller les rejoindre là où ils sont pour que le niveau monte et qu'ils s'impliquent dans le cours. Après trois semaines seulement, ils veulent commencer leurs travaux de recherche de fin de session, ils veulent montrer aux autres et au prof leurs connaissances de certains sujets d'actualité qui les touchent particulièrement.

Bien sûr, le rôle de l'enseignant consiste à lier leurs champs d'intérêt au contenu du cours. Quelquefois, il y a incompatibilité et il faut user de subterfuge. Parler de la morale de Kant en l'illustrant de certaines tueries comme Polytechnique, par exemple. Quelquefois aussi, l'on doit caricaturer un auteur, pour le rendre plus attrayant.

Mais c'est lorsque l'on a touché les champs d'intérêt des élèves que l'on peut aller plus loin avec eux. La semaine dernière, par exemple, des élèves m'ont demandé de parler du divin marquis et de l'auteur de La Vénus à la fourrure, même si ces auteurs n'étaient pas au programme.

(Demain, les profs...)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Nous vous remercions de intiresnuyu iformatsiyu